La méditation

Ce qui sommeille en nous est là, depuis toujours et le restera tout aussi longtemps que notre âme continuera de vibrer.

La connaissance et la sagesse font partie de notre être à tout jamais. Notre ADN a déjà tout d’enregistré, depuis notre incarnation tout est écrit dans notre aura.

Il nous suffit de nous poser, de méditer pour entrer en conscience avec ce champ d’énergie où tout est déjà inscrit. Alors vous y trouverez des réponses à vos interrogations, à vos doutes, car votre mental sera comme endormi pour laisser place à l’imaginaire. Vos réponses arriveront comme par enchantement, un film, des images dérouleront dans votre tête comme si la situation était belle et bien réelle. Il s’agit d’un état de conscience modifiée qui nous permet d’accéder à différents plans vibratoires, ces champs d’énergie sont si puissants qu’ils apportent l’amour, le réconfort, la sérénité. Cet état nous permet de nous réaliser d’y voir plus clair, d’être lucide, car le mental ne vient pas interférer ou parasiter car il est au repos. Comme laissé par côté pendant quelques instants.

Ainsi il est possible de méditer en étant assis sur une chaise, un fauteuil, allongé sur un lit, mais il est également possible de méditer en marchant, en cuisinant…le tout est d’être dans la pleine conscience. C’est-à-dire d’être vraiment dans l’ici et le maintenant, ne pas penser à hier ni à demain.

Au départ notre esprit va vouloir vagabonder, partir dans des pensées matérielles, alors il convient de se focaliser sur sa respiration, sur les ressentis de son corps, sans porter de jugement, juste en observant les sensations. Puis lentement le mental se calmera, les tensions du corps s’apaiseront, et la respiration deviendra de plus en plus lente. Tout notre être va lâcher-prise et des images, des visions vont apparaître au fur et à mesure de la détente.

La douceur du lieu sera d’autant plus propice au calme, ainsi portez une attention particulière à l’environnement dans lequel vous vous trouvez. Idéalement en extérieur, dans une forêt, près d’un arbre, au bord de l’eau, mais dans une pièce au calme avec une bougie sera aussi chaleureuse.

Savourez ce temps de détente avec vous-même, vous avez tellement de trésors en vous à découvrir. Jamais vous ne regretterez d’avoir passé du temps à vous ressourcer, vous en serez même tellement plus productif après avoir médité.

Offrez à votre être ce beau cadeau, celui de profiter pleinement de l’instant présent. De belles idées viendront enchantées comme par miracle votre esprit, vous serez à nouveau créatif et frappés par de magnifiques révélations.

Alors quoi de plus beau que de s’abandonner à soi…

LES LIENS D’ATTACHEMENT

Girl releasing a butterfly over a sunset field

Nous sommes tous reliés les uns aux autres. A partir de l’instant où nous rentrons en contact avec quelqu’un, un lien se crée. Nous sommes connectés par des fils qui nous relient les uns aux autres.

Prenons l’exemple d’une rencontre, un regard est échangé pour se dire je te vois, me vois-tu ? Le lien est instantanément crée entre les deux personnes. Ensuite elles choisiront certainement de se parler, de se revoir et peut-être même d’avoir une relation sexuelle ensemble. Plus les personnes choisiront de mélanger leur énergies plus le lien sera alimenté. Ce lien va se nourrir du temps passé ensemble, des instants ou l’on pense à l’autre. Et la nourriture de ce lien variera en fonction des pensées, des actes, des paroles que l’on ressent envers l’autre.

Les projections que l’on fait sur l’autre, comme avoir l’envie de la voir changer, viendront noircir ce lien. Cette pollution énergétique va étouffer l’autre, au point de se dire ; cette personne me pompe l’air. Car en réalité les projections que nous faisons sur l’autre ne sont pas de l’amour mais de l’attachement. Ces intentions sont vampirisantes, car elles viennent voler l’énergie de l’autre qui peu à peu s’épuise, son énergie s’amenuise, la personne peut même éprouver un sentiment de mal être, de ne pas être digne d’être aimée. Tout ça juste par la pensée que l’autre personne aura eu envers nous. Qu’il s’agisse d’un passant, d’un collègue, d’un voisin, d’un enfant ou de notre enfant.

Le fait de penser que notre enfant nous appartient, nous le manipulons en le façonnant et en le réduisant à ce que nous aimerions qu’il fasse ou qu’il soit, et dans ce cas à nous ne sommes plus dans l’amour mais dans le conditionnement. Son énergie sera oppressé, il ne se sentira plus libre et répondra à nos demandes comme le ferait un robot, mais son cœur cessera de vibrer pour répondre à nos attentes et exigences. Non seulement il sera anéanti mais son énergie créatrice sera en sommeil.

Pour les couples c’est pareil, l’autre personne pense nous aimer car nous nourrissons une part d’elle en manque. Et dès lors qu’elle est déçue, car nous ne répondons plus à ses besoins, un schéma de contrôle se met en place. Inconsciemment elle agit et parle avec ses blessures en nous rendant responsable de son mal être.

Ce lien est chargé de toxicités et vient affecter notre équilibre. La surcharge mentale conduit à la fatigue physique, puis à la dévalorisation et à la culpabilité de ne pas savoir ou pouvoir rendre l’autre heureux. Nous n’avons pas à nourrir l’autre personne mais juste à être soi.

L’amour véritable est l’acceptation de l’autre tel qui l’est sans condition, dès lors qu’il y a des conditions, des besoins, des désirs (j’aimerais bien que l’autre change, qu’il m’apporte ci ou ça…) nous sommes dans l’attachement mais plus dans l’amour. Prendre de la distance avec l’autre s’avère alors nécessaire pour retrouver son alignement, sa conscience.

Lorsque ces symptômes de dépendance affective apparaissent il est nécessaire de purifier la relation et les liens qui nous relient et nous enferment. Ce travail signifie de rompre les chaines qui ont été déposé dans nos corps énergétiques par toutes les personnes dépendantes de nous ou malveillantes envers nous.

Après ce travail on se sent plus léger, on regagne notre énergie vitale, et la joie de vivre revient intensément.

Laurence

 « L’amour n’est pas l’attachement ; celui-ci n’est qu’un sentiment de possession, alors que l’amour doit être détaché. Ce n’est pas aimer l’autre que de le vouloir ligoté. » René Barjavel

« Mon ignorance, mon attachement, mon désir, mes haines. Voilà vraiment mes ennemis. » Dalaï-Lama

L’enfant intérieur

L’amour est une énergie de guérison, une paix que l’on ressent à l’intérieur de soi-même. Aujourd’hui pour un grand nombre de personnes il est difficile de vivre l’amour. Pour certains, il est même impossible de rester au côté d’un compagnon de route. Et pour d’autres, l’attente d’être en couple est interminable.

Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, l’amour est la seule et unique issue possible vers une vie à deux. Lorsque nous n’y parvenons pas, c’est que nous sommes des infirmes de l’amour, des blessés du cœur et sans apporter la guérison du cœur nous ne parviendrons jamais à aimer l’autre, car l’amour de soi a besoin d’une guérison.

Pour être aimé, il est nécessaire de se guérir, de se libérer de ses peurs, de l’incapacité de pardonner, de poser un regard bienveillant sur nos vieux paternes, et de modifier nos habitudes.

En cas de mal être intérieur, comment pourrions-nous ouvrir notre cœur à l’autre alors que le nôtre est en souffrance. Il est peut-être même « fermé », car à la suite d’une accumulation de peines, de rejets, de trahisons, ce cœur a choisi de se protéger des futures potentielles attaques. En se protégeant, nous ne sommes plus dans l’ouverture du cœur.

A notre arrivée dans ce monde nous étions Amour pur, fait à l’image du créateur, du divin. Puis dans notre enfance, nos parents représentaient nos idéaux, ceux que nous aimions tant et envers qui nous avions une confiance totale et absolue.  

Nous les observions agir et parfois nous ne comprenions pas leurs attitudes, bien que l’amour était présent, leur schéma comportemental pouvait être basé sur la colère, la punition, parfois même la fessée.

Leur propre blessure nous enfermait dans un schéma d’incompréhension, et de déception, car nous savions au fond de nous que cette éducation n’était pas Amour. Pourtant, nos parents pensaient Vrai-Ment bien faire…mais ces attitudes ont laissé des traces indélébiles en nous. Notre enfant intérieur s’en souvient, il est triste, il a peur, il s’inquiète…

Si nous décidons de lui apporter de l’écoute, de l’attention, la guérison, alors notre enfant ne réclamera plus la reconnaissance de l’autre, car lorsque nous attendons de l’autre, nous sommes dans la dépendance affective mais plus dans l’amour.

La CLEF pour vivre l’amour est de chérir son enfant intérieur. Pour ce faire, il convient de réaliser un constat objectif de vos relations de couple, analysez vos comportements avec bienveillance sans jugement. Puis comparer avec la relation de vos parents, avez-vous reproduit les mêmes situations ? Etes-vous satisfaits ?

Ensuite demandez-vous COMMENT vous pourriez modifier vos attitudes, évitez de vous demander POURQUOI, au risque de vous juger et de tourner en rond.

Pardonnez-vous d’avoir vécu cette enfance, écoutez les messages de votre enfant intérieur puis rassurez-le, dites-lui que vous êtes là, que maintenant vous avez compris et qu’à présent tout va changer.

Méditez en pensant à votre enfant intérieur, celui que vous étiez durant l’enfance, visualisez-le heureux, joyeux et apportez-lui tout ce dont il a besoin.

Votre cœur se remplira d’amour, il sera enfin tranquillisé et apaisé et vous pourrez aimer et être aimé en toute quiétude car personne d’extérieur ne pourra nuire à votre sérénité.

Prendre soin de son enfant intérieur, c’est faire la paix avec soi.

La sagesse

LA SAGESSE

La sagesse est un art qui consiste à agir au lieu de réagir, aussi la sagesse nous invite à ne rien faire. Lorsque le tumulte du mental apparait, un proverbe raconte qu’il est urgent de ne rien faire. C’est tout à fait juste, lorsque nous ressentons l’agitation en nous ou autour de nous il est préférable de se poser, de se mettre en veille le temps nécessaire pour être plus lucide et détaché de notre état émotionnel.

C’est une attitude de paix, de lâcher prise qui nous invite à la concertation intérieure avec notre cœur pour y puiser la force, les ressources dont nous avons besoin.

La sagesse est un comportement qui nous invite à contempler le monde qui nous entoure, sans jugement ni critique, juste bienveillance et compassion. Ce mode de fonctionnement nous apporte une telle sérénité que plus rien ne peut affecter notre équilibre car nous sommes en poste d’observation à contrario de l’action.

La sagesse nous apprend, elle nous réconforte, nous enseigne grâce aux leçons précédemment acquises, nous évoluons, grandissons et ce qui était valable hier forcément ne l’est plus aujourd’hui et le sera encore moins demain. Car au final, être sage c’est comprendre que nous ne savons rien.

Etre sage, c’est avoir la capacité de se remettre en question perpétuellement, une invitation au changement, à l’évolution, et au bien-être de notre âme qui est venue s’incarner pour apprendre. Ne jamais rester figé sur une idée, une croyance car cela reviendrait à la mort de votre âme, à l’inertie de votre esprit, à la calcification de votre cœur. Optons pour l’éveil de notre conscience.

La sagesse c’est le désir d’apprendre, de se renouveler, d’oser quitter l’ancien pour se diriger vers l’inconnu, aller au-delà de ce que nous nous croyons capables de réaliser. Le dépassement de nos croyances.

La sagesse c’est de rester humble, nous apprenons de tous, chaque découverte nous offre un enseignement, un voyage, une parole, un enfant, un oiseau…nous ne formons qu’un et faisons partie du tout. En réalité nous sommes tout et rien à la fois, car nous sommes un ensemble.

Etre sage c’est savoir maîtriser la parole, utiliser chaque mot en mesurant leur importance. Apprenons davantage à écouter plutôt que de parler, c’est la raison pour laquelle nous avons deux oreilles mais qu’une seule bouche.

La sagesse devrait être notre seul et ultime but dans notre vie. Notre fil conducteur vers l’accomplissement.

Namasté

Avec Amour

Laurence

« La valeur d’un homme ne se mesure pas à son argent, son statut ou ses possessions. La valeur d’un homme réside dans sa personnalité, sa sagesse, sa créativité, son courage, son indépendance et sa maturité. » Mark W. B. Brinton